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2-2 Enquête sur les déclarations
Dans cette section, nous présenterons chaque critique formulée contre BTS lors de la controverse en question. Cela inclut la dénonciation du groupe pour le port du T-shirt incriminé, ainsi que des accusations supplémentaires d'insensibilité historique de la part du Centre Simon Wiesenthal.
Nous tenterons ensuite de fournir des informations contextuelles pour chaque problématique dans le but de donner aux lecteurs une compréhension plus nuancée de ces controverses.La déclaration du Centre Simon Wiesenthal
Dans l'après-midi du 11 novembre (EST), le Centre Simon Wiesenthal (SWC) a publié un communiqué de presse qui a considérablement élargi l'ampleur de la controverse. (SWC, 2018 [20]). Dans une déclaration intitulée "Un groupe coréen populaire dont la représentation au Japon a été annulée parce qu'un t-shirt se moquait des victimes de la bombe atomique, a une fois posé avec les symboles de la tête de mort des SS nazis, a arboré des drapeaux de type nazi lors d'un concert", le doyen associé du centre, le rabbin Abraham. Cooper, a déclaré: "... porter un T-shirt au Japon se moquant des victimes de la bombe atomique de Nagasaki, n'est que le dernier incident de ce groupe se moquant du passé." Faisant référence à un chapeau avec un symbole historiquement lié aux nazis qu'un membre du BTS a été vu porter lors d'une séance photo en 2014, il a déclaré que "le résultat (du port du chapeau) est que... les jeunes générations en Corée et dans le monde sont plus susceptibles d'identifier le sectarisme et l'intolérance comme étant « cool » et contribue à effacer les leçons de l'histoire... ceux qui conçoivent et promeuvent la carrière de ce groupe sont trop à l'aise pour dénigrer la mémoire du passé » (SWC, 2018 [20]).
Le Centre a en outre affirmé que le groupe avait brandi des drapeaux lors d'un concert "qui ressemblaient étrangement à la croix gammée nazie" et a exigé qu'il devait "des excuses au peuple japonais et aux victimes du nazisme", citant directement un fil vidéo avec des légendes japonaises trouvé sur Twitter (SWC, 2018 [20]). Ce fil vidéo avait été mis en ligne par un compte Twitter japonais du nom de « TAro », créé en novembre 2018 et désactivé peu après que le scandale ait disparu du paysage médiatique international. Avant de disparaître, "TAro" suivait un total de neuf autres comptes Twitter, dont l'un appartenait à Katsuya Takasu - un chirurgien plasticien, sympathisant nazi et négationniste du massacre de Nanjing que le SWC s'efforçait de retirer de l'Aacadémie américaine des chirurgiens esthétiques en 2017 (SWC, 2017 [21]).(Document original p.9 - vous verrez une photo d'un Tweet du SWC demandant l'expulsion de Katsuya Takasu de l'académie, retransmettant un Tweet de celui-ci qui déclare "Je crois que Nanjing et Auschwitz sont des fabrications")
Après que le SWC a publié cette déclaration, de nombreux médias internationaux, dont ABS-CBN (ABS-CBN, 2018 [1]). The Sun (du Cann, 2018 [5]), The Korea Times (Lee, 2018 [11]) et The Guardian (McCurry, 2018 [15]), ont repris l'histoire et l'ont diffusée sans se soucier de leur exactitude factuelle et dans l’absence d’une compréhension plus nuancée des relations contemporaines entre la Corée et le Japon, fondement contextuel central sur lequel cette controverse s’est développée. Dans ce qui suit, nous examinons l’exactitude factuelle de chacune des accusations portées contre le groupe au cours de ce scandale et réfléchissons à la manière dont ces accusations ont été reçues et rapportées par les médias grand public. Les choix passés de BTS et les mauvaises pratiques de reportage des médias que nous observons en détail ci-dessous révèlent à quel point la sensibilité culturelle est essentielle pour quiconque s'efforce de naviguer avec succès dans les interactions mondiales d'aujourd'hui. Nous réfléchissons à ces leçons sur la conscience culturelle à la fin de cette section.
Le T-shirt
Photo 2. Allkpop (2018)
[Capture d'écran de Jimin portant le T-shirt Ourhistory et gros plan du dos]
Le T-shirt a été porté par Jimin lors du tournage de la série YouTube Premium "Burn The Stage" à l'été 2017. Selon le créateur Lee Kwang-jae, le but de la chemise était « d'informer la jeune génération [en Corée] de leur histoire en l'incorporant dans le streetwear...l'inclusion de l'image de la bombe atomique n'a jamais eu pour but de se moquer des victimes, mais plutôt de montrer le moment choisi pour l'indépendance de la Corée » (Lew, 2018 [12]). L'agence du groupe, Big Hit Entertainment, a publié un communiqué officiel après la tempête médiatique, affirmant que "la tenue n'avait pas été conçue à l'origine pour blesser ou ridiculiser les personnes touchées par l'utilisation d'armes nucléaires", et que le port d'un tel T-shirt n'était "en aucun cas intentionnel". L'entreprise a ensuite présenté ses excuses pour « ne pas avoir pris les précautions qui auraient pu empêcher le port de tels vêtements par notre artiste » (Big Hit 2018 [2] (la déclaration a été supprimée depuis)). Des représentants de l'agence ont également rendu visite à l'Association coréenne des victimes de la bombe atomique à Hapcheon, en Corée du Sud, ainsi qu'à l'Association japonaise des victimes de la bombe atomique (Nihon Hibakusha) au Japon pour présenter personnellement des excuses et entendre les voix et les points de vue des victimes sur la question d'avancer ensemble (Shin, 2018 [19]).
Le chapeau
En octobre 2014, le magazine coréen CeCi a publié des photos de BTS sous le titre « Boy, Turn Up the Music » dans le cadre du numéro de célébration du 20e anniversaire du magazine. C'est dans ce projet que le leader de BTS, RM, a été photographié portant un chapeau avec le symbole allemand Schutzstaffel (SS). Le chapeau a fait l'objet de critiques parmi les fans internationaux du groupe ; Pourtant, le CeCi n'a publié aucune déclaration à ce jour.En réponse à la déclaration du SWC selon laquelle "les membres du groupe ont posé pour une séance photo portant des chapeaux avec le logo nazi tête de mort SS", il convient toutefois de noter que la séance photos dans son ensemble n'avait en aucun cas pour thème le chapeau ou le nazisme. Comme mentionné, la série de photos était destinée à célébrer le 20e anniversaire du magazine. Toutes les autres photos du groupe, y compris celles avec RM, ne présentent pas le chapeau ni aucune forme d'iconographie nazie.
Photo 3. Seoulbeats. (2014).
[Photo de RM de BTS portant un chapeau avec un insigne SS]5
Suite aux récentes accusations, le styliste de la séance photo, Kim Wook, qui est répertorié comme propriétaire du chapeau dans le magazine, a donné une interview téléphonique dans laquelle il a déclaré : "Ce n'était pas mon propre chapeau... et ce chapeau n'était pas non plus l'un de leurs accessoires personnels. Si je devais deviner, je dirais que nous avons fini par utiliser un produit qui se trouvait en studio à ce moment-là » (Hong, 2018 [10]). Alors que la déclaration officielle de Big Hit a clarifié ces circonstances et leurs intentions, ils ont pleinement accepté leur responsabilité en « n'ayant pas examiné strictement les vêtements et les accessoires que [leurs] artistes étaient censés porter », et ont présenté leurs « sincères excuses pour avoir infligé par inadvertance douleur et détresse à toute personne touchée par les régimes totalitaires dans le passé... ainsi qu'à toute personne ayant pu ressentir de la détresse et de l'inconfort en étant témoin d'une association de [BTS] avec des images rappelant l'extrémisme politique » (Big Hit, 2018 [2] (la déclaration a été supprimée depuis)).
Les drapeaux
La performance avec les drapeaux n’a pas eu lieu lors d’un concert de BTS ; c'était lors du concert du 25e anniversaire de Seo Taiji en septembre 2017. Tout comme BTS est bien connu pour sa musique socialement consciente, Seo Taiji est largement reconnu pour être le pionnier de la production de musique critiquant le gouvernement et les problèmes sociaux (Chang, 2017 [4] ). Lors du concert, BTS a interprété le mégahit de 1995 "Gyosil Idea (Classroom Idea)", vêtu d'uniformes scolaires, et a agité des drapeaux rouges pendant que Seo Taiji chantait derrière un pupitre avec un logo6. De nombreux éléments créatifs ont été utilisés pour créer une atmosphère étonnamment sombre et oppressante sur scène dans le but clairement déclaré de transmettre efficacement le message global de la chanson (Herman, 2017 [9]). « Classroom Idea » est une critique sévère et explicite du système éducatif hiérarchique et oppressif de la Corée du Sud des années 1990, qui expose la pression exercée par la société sur les jeunes pour qu'ils obtiennent de bons résultats scolaires à travers ses paroles (Mitchell, 2002 [17]). La scène originale de 1995 – le modèle de performance qui est devenu la base de la performance de 2017 mettant en vedette BTS – a profondément trouvé un écho auprès de millions de jeunes coréens dans les années 1990, car elle utilisait des éléments visuels et créatifs efficaces sur scène pour livrer une satire poignante et des commentaires sur la répression de liberté des élèves à l’école (Mendez, 2017 [16]).Photo 4. Theqoo.net. (2018)
[Capture d'écran du dvd "Seotaiji 25 Time : Traveler"]7
Photo 5. Theqoo.net. (2018)
[Capture d'écran du dvd "Seotaiji 25 Time : Traveler]8
Photo 6. Theqoo.net. (2018)
[Image du design du drapeau utilisé par Seo Taiji]9
Le symbole du drapeau rouge porte des images intégrées d'une horloge, d'une école et d'uniformes scolaires, comme ceux portés par BTS et Seo, dans un logo circulaire blanc sur fond rouge. La seule similitude entre ce drapeau et le drapeau à croix gammée utilisé par le régime nazi est le fond rouge et le cercle blanc situé au centre du drapeau. De plus, loin de glorifier le nazisme, le message de Seo dans la chanson et sa performance est clair : dénoncer tous les systèmes qui suppriment la liberté humaine et lutter pour la libération.
Il convient également de noter que comparer à tort un logo rouge, noir et blanc à la croix gammée sans preuve suffisante rend un très mauvais service à l'objectif important de préservation de l'histoire de l'Holocauste. Jonathan Greenblatt, le directeur national de la ligue Anti-Diffamation, a explicitement déclaré que « les comparaisons déplacées banalisent cette tragédie unique dans l'histoire de l'humanité » (Malloy, 2017 [14]).La séance photos
Photo 7. Seoulbeats. (2015)
[Photo de Suga et RM de BTS, prise au Mémorial des Juifs assassinés d'Europe à Berlin]10
Bien que le Centre Simon Wiesenthal n'ait pas directement inclus ces images dans sa déclaration, d'anciennes images de BTS ont été prises lors d'une séance photo au Mémorial des Juifs assassinés d'Europe à Berlin. Ces images ont été prises pendant l'été 2014 et devaient être publiées dans le cadre d'un livre photo début 2015. Après la diffusion des premières images du tournage, les fans ont rapidement identifié le lieu et contacté Big Hit pour expliquer l’importance du mémorial en question. En réponse, Big Hit a supprimé tous les tweets associés et n’a pas publié les photos dans le photobook.
Il convient également de noter le discours controversé entourant le mémorial lui-même, car de nombreuses critiques ont remis en question l’efficacité du mémorial dans la réalisation de son objectif d’encourager la solennité, le souvenir des victimes juives. Au milieu des critiques selon lesquelles le site est trop ambigu et ne comporte pas de panneau expliquant son intention d’être un mémorial (Brody, 2012 [3]), l’artiste allemand Shahak Shapira a créé des œuvres d’art qui montrent comment le site du mémorial a souvent été relégué au rang de toile de fond pour la photographie touristique (Oltermann, 2017 [18]). En réponse à ces critiques circonspectes, l'architecte du mémorial, Peter Eisenman, a commenté : « Les gens vont pique-niquer dans le champ. Les enfants joueront au chat et à la souris dans le champ. Il y aura des mannequins et des films y seront tournés. Je peux facilement imaginer des fusillades d'espionnage se terminer dans le champ. Que puis-je dire ? Ce n'est pas un endroit sacré » (Hawley, 2005 [7]). Ces critiques, bien sûr, ne rendent pas acceptable la tenue d'une séance photo à cet endroit et Big Hit a supprimé toutes les photos de ce site sur tous ses réseaux sociaux.
La veste
Photo 8. TVBS News. (2018)
[Capture d'écran de RM de BTS portant une veste avec la représentation d'un nuage en forme de champignon dans le dos.]11
Une autre photo controversée accusant BTS d'insensibilité culturelle a fait surface au cours du développement du scandale montrant un membre du groupe portant une veste avec l'image d'un nuage en forme de champignon. Lors du concert « Hwa Yang Yeon Hwa » de BTS en 2015, un film vidéo montrait RM vêtu d'une veste avec un nuage en forme de champignon dans le dos. En raison de la nature des magnétoscopes (images diffusées pendant les concerts), le vêtement est passé inaperçu jusqu'à cette année. Le groupe ou Big Hit Entertainment n'ont présenté aucune excuse concernant ce vêtement spécifique et la scène est toujours incluse dans la vidéo.
(Document original p.21 - vous verrez une photo promotionnelle de la veste portée par RMP de BTS, issue du lookbook ANTIMATTER automne/hiver 2015 « SCARED »)
Cette veste faisait partie de la collection automne/hiver 2015 de la marque de mode coréenne ANTIMATTER, intitulée « SCARED ». Le lookbook décrivait la collection comme « tuant les peurs instinctives humaines de base telles que la défaite écrasante, la guerre brutale, la bête sauvage, le dieu sans cœur et la mort inévitable » (Fox, 2015 [6]). La photo de RM portant la veste a été utilisée par certains médias japonais - principalement de droite - pour montrer que BTS, et par extension, Big Hit, ont toujours été insensibles aux victimes de la bombe atomique. Il convient de noter que le bref clip ne montre que la moitié supérieure de la veste, pas la moitié inférieure sur laquelle est écrit le mot « ANTI » en grosses lettres majuscules. Selon la description de la collection, la veste est censée représenter un sentiment anti-peur de la guerre.
Une note de clôture : Réflexion sur l'importance de la sensibilisation culturelle
La série d'incidents que nous avons examinés ci-dessus soulève une question importante sur l'importance de la sensibilité culturelle dans notre monde de plus en plus globalisé. Alors que les choix passés de BTS et Big Hit ont été examinés de près à l'échelle internationale, Big Hit a reconnu son échec à prendre chaque décision avec une conscience culturelle aiguë et a présenté ses excuses à ceux que la direction a blessés par inadvertance.
D'un autre côté, nous avons vu une prolifération d'accusations mal informées principalement enracinées dans l'insensibilité culturelle lorsque le SWC et les médias internationaux ont hâtivement qualifié de « nazi » une performance scénique totalement unique et sans rapport avec le sujet, sans contexte culturel et historique suffisant. Les bévues malheureuses et dérangeantes que nous avons observées de la part de toutes les parties ci-dessus suscitent une alarme universelle et soulignent, une fois de plus, l'importance de la sensibilisation culturelle pour les participants à un monde globalisé. Cela montre également qu'il y a beaucoup de place pour que chacun puisse apprendre et grandir alors que nous nous efforçons de devenir plus conscients des histoires et des cultures inconnues.
Cette lacune dans l’éducation historique et culturelle est un problème généralisé. Les cultures et les histoires d’origines géographiques lointaines ne sont souvent pas systématiquement enseignées, comme elles devraient idéalement l’être aux populations locales. Dans de nombreux endroits d’Asie de l’Est, où l’influence de la tragédie unique de l’Holocauste n’a pas eu d’impact fort sur la culture de la région, de nombreuses critiques ont été formulées à l’encontre du système éducatif qui ne parvient pas à traiter correctement les tragédies liées à l’Holocauste avec l’importance qu’elles méritent.
Le manque d’éducation sur l’Holocauste et le manque d’importance accordée à sa signification historique ont aggravé l’ambivalence notable de la mémoire de l’Holocauste dans certains pays asiatiques. Les tendances de la mode qui s’approprient les uniformes de type nazi, appelées « chic nazi » ou « swastikawaii » au Japon, ont déferlé sur le Cambodge, la Chine, l’Indonésie, la Thaïlande, le Japon et d’autres pays (Hay, 2015 [8]). Des médias comme TIME ont fait état de la fascination pour l'attirail nazi et Adolf Hitler dans des pays comme la Corée du Sud, le Japon, la Chine et surtout la Thaïlande, où l'on trouve des pubs portant le nom d'Hitler et où les adolescents s'habillent avec des vêtements inspirés du nazisme (Macintyre, 2000 [13]).
D'un autre côté, ce manque de compétence culturelle concernant l'Holocauste en Asie de l'Est peut être comparé au manque considérable de sensibilisation du public occidental à l'ampleur et au poids de l'impérialisme japonais dans l'histoire moderne de l'Asie, ainsi qu'au niveau des atrocités commises en temps de guerre dans le théâtre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ignorant totalement ce côté lointain de l'histoire du monde, de nombreuses marques occidentales et le grand public ne voient aucun problème à façonner le symbole du drapeau japonais du soleil levant, qui, pour de nombreux pays asiatiques autrefois colonisés par le Japon, représente un empire japonais indissociable de l'histoire de ses crimes de guerre brutaux. Tout comme l’appropriation occasionnelle de la croix gammée, la normalisation du drapeau du soleil levant inflige une profonde offense et une profonde douleur aux victimes de la mission impériale japonaise ; mais le grand public occidental n’est généralement pas conscient de cet aspect de l’histoire, car l’impérialisme japonais a eu des effets limités sur leurs sociétés et leurs cultures.
Il serait utile de réfléchir à ces fondements et limites réalistes qui façonnent l’expérience de la navigation culturelle des différentes régions. Faire face à la réalité et reconnaître ses erreurs est la première étape vers l’amélioration. Big Hit, pour sa part, s’est engagé à « examiner et à réviser attentivement non seulement ces questions, mais toutes les activités impliquant Big Hit et nos artistes, sur la base d’une solide compréhension des diverses considérations sociales, historiques et culturelles, afin de garantir que nous ne causons jamais de blessure, de douleur ou de détresse à quiconque » (Big Hit, 2018 [2] (la déclaration a été supprimée depuis)). Le SWC n’a pas encore reconnu ou corrigé son accusation erronée concernant le drapeau, qui a elle-même révélé le manque de considération du centre pour la compréhension culturelle d’un produit artistique unique.
5. Récupéré le 29 novembre 2018 sur “I Don’t Need Hugo, Already a Boss”? South Korean ‘Nazi Chic’ – Seoulbeats
6. Les costumes n’étaient pas des uniformes militaires mais une interprétation créative de l’uniforme scolaire. Il s'agit d'une version spécifique du "Gakuran", uniforme scolaire japonais, que de nombreux étudiants coréens portaient jusque dans les années 70.
7. Récupéré le 29 novembre 2018 à partir de https://theqoo.net/square/920160218
8. Récupéré le 29 novembre 2018 à partir de https://theqoo.net/square/920160218
9. Récupéré le 29 novembre 2018 à partir de https://theqoo.net/square/920160218
10. Récupéré le 29 novembre 2018 à partir de https://seoulbeats.com/2015/01/bts-holocaust-memorial-im-not-letting-go/
11. Récupéré le 29 novembre 2018 à partir de https://news.tvbs.tw/entertainment/1027810 (page disparue)
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