• Traduction des articles du site "Tongue Technology"
     
     
    [Idol Maker (Faiseur d'idole)] Directeur général Bang Shi-hyuk | Une compagnie qui a un "sens" en tant qu'entreprise, des idoles qui sont "différents" des idoles

    Questions: Cha Woo-jin nar75@naver.com Choi Min-woo daftsounds@gmail.com

    Organisation [de l'interview]: Lee Da-hye lmloyolml@gmail.com

    Photos: Lee Seung-hee (Studio103)

    Lorsque l'on dit que les idoles sont le coeur de l'industrie de la pop coréenne, il est inévitable que la main-d'œuvre et l'organisation autour de ces idoles deviennent importantes. La caractéristique d'"Idol Maker" était planifiée dans le but d'observer la complexité croissante et le contexte spécialisé de l'industrie en profondeur par les interviews. En premier, le noyau de la main-d'œuvre de BTS et Big Hit Entertainment. Nous avons prévu d'ajouter plus d'interview en fonction des opportunités. 

     

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    Cha Woo-jin: Sur votre bureau, vous avez le livre "La voie du directeur" ? Je vois ce livre différemment maintenant que j'ai entendu qu'en commençant avec BTS, vous ne touchiez pas à la production. Jusqu'à maintenant la tête de la compagnie Big Hit était le producteur Bang Shi-hyuk, mais je suis curieux de connaître les circonstances qui vous ont poussé à donner toute autorité à Pdogg et vous retirer.

    Bang Shi-hyuk : En premier lieu, je n'ai pas lu ce livre entièrement. Je l'ai acheté parce que j'étais curieux du genre de choses qu'un directeur doit faire. J'ai toujours dit lors de mes apparitions télé, les promotions de la marque Big Hit et à mes employés qu'un jour viendra où je perdrais mon touché pour les choses et si vous ne croyez qu'en Bang Shi-hyuk pour avancer, à ce moment-là qu'est-ce que notre compagnie aura accompli exactement ? N'aurons-nous pas ajouter une extension à Bang Shi-hyuk... ? J'ai dit de nombreuses choses de ce genre. Alors nous avons systématisé et nous faisons tourner cette compagnie avec une musique qui n'est pas la mienne mais celle des autres, ce fut la conclusion de ces réflexions. Je pense que nous sommes encore dans une période de transition. Nous avons échoué à beaucoup de choses en créant notre système, mais la plus grande raison, c'est moi. Il y a eu beaucoup d'obstacles et d'erreurs. Après avoir contrôlé une chanson, si la mienne est la meilleure et que nous l'utilisons, le moment où nous utilisons cette chanson comme chanson titre, la raison de l'existence des auteur-compositeurs qui font partie de Big Hit s'efface. Par-dessus tout, je ne suis pas une personne très affectueuse alors si je critique une sortie froidement et durement, les auteur-compositeurs seront blessés. Je pense que ce genre de situation a eu lieu à plusieurs reprises.

    Malgré ça, un système doit être construit alors je pense que une longue durée, comme trois ans, ou une courte, comme un an et demi peuvent être considérées comme des périodes d'entraînement. Et s'il n'y avait pas eu BTS, je pense qu'il y a une forte possibilité pour que nous soyons encore en période d'entraînement.

    Cha Woo-jin : Pouvez-vous expliquer cet "entraînement" plus explicitement ? 

    Bang Shi-hyuk : Il y a la gestion et aussi la musique. Musicalement, même avec l'album de 2AM, j'ai réduit ma part et aussi avec GLAM, je suis resté dans un coin. Concernant la gestion pour BTS, il n'y a pas encore eu de résultat, mais je pense avoir achevé basiquement, tout ce que j'avais annoncé. Surtout, les employés sont attachés au groupe. Ce que je veux dire c'est qu'ils les ont élevé en personne. Et que cela fait longtemps que l'on n'est pas allé de l'avant avec un groupe d'idole masculin. Ces deux choses ont créé une grande dose d'énergie pour alimenter le développement personnel. Pour être honnête, les propriétaires parlent de loyauté envers la compagnie, mais vous ne pouvez pas forcer le développement de cette loyauté. Quand les employés aiment la production, parce qu'ils aiment le projet dont ils font partie, c'est ainsi que cet amour et cette loyauté sont créés.

    Il y a quelque chose qui les satisfait aussi au niveau du système. Dernièrement, j'ai à peine eu à "confirmer" les choses car la personne en charge travaille bien. Musicalement, Pdogg a ses propres opinions concernant le hip-hop et en faisant toutes sortes de travail déplaisant à Big Hit et en se disputant avec moi, il a, si vous voyez large, une ambition, et si vous regardez simplement, un souhait ou un espoir sur un BTS qu'il veut créer. Les membres l'ont remarqué et ont contribué à l'entraînement, ainsi que dans tous les aspects du processus.

    Concernant le développement des nouveaux artistes, je fus l'une des personnes ayant participé au "développement de nouvel artiste" quand ce fut former pour la première fois en Corée et j'ai rencontré beaucoup de "savoir-faire" durant ma période à JYP aussi. Mais même avec ça, cette méthodologie et le talent que Bang Shi-hyuk veut développer ont des problèmes différents. Et même organisé ces pensées  prend des années. En fait, vous pouvez dire que ma philosophie et ma vision du monde sont instillées dans BTS. D'abord, si vous détestez la musique vous êtes inconditionnellement disqualifié et les BTS sont des enfants qui font de la musique sans relâche.

    Pour mémoire, on ne contrôle pas les petits à la compagnie. On ne leur prend pas leur téléphone ou créons un couvre-feu. Faites ce que vous voulez, mais si vous ne vous développez et grandissez pas, partez. On ne donne pas de leçon de manière coercitive non plus. S'ils nous apportent leurs devoirs, on se basera sur ça pour les critiquer. Si ces petits nous montrent la chorégraphie qu'ils ont créé, on discute de ce qui est bon ou mauvais. Enfermer quelqu'un qui n'a pas la volonté de travailler de son plein gré et lui enseigner pendant 12 heures, je déteste ce genre de chose.

    Cha Woo-jin : Il semblerait que vous les traitiez en adultes.

    Bang Shi-Hyuk : Oui, je suis comme ça. Fondamentalement, je n'aime pas vraiment traiter les enfants comme des enfants. Jusqu'au CE2 ? Après ça, je ne pense pas que l'on ne peut pas distinguer le bien du mal. S'ils sont impulsifs, cela peut créer un accident, mais ne pas être capable de distinguer ce qui est raisonnable et ce qui ne l'est pas ? Je ne pense pas que cela ait du sens. D'ordinaire, quand vous êtes jeune est-ce que vous ne vous voyez pas comme un adulte ? Je pensais être un adulte en CM1. Après être entré au collège, je me demandais : "Pourquoi les autres essaient de me sermonner sur la vie ?" Dire à des gens comme ça ce qu'ils peuvent faire ou pas ? Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je dis que vous devez être responsables de vos choix. Avec BTS il y a une chose plus importante que ça. Si vous n'aimez pas le hip-hop vous ne pouvez pas en faire partie. On ne peut pas enseigner à aimer le hip-hop.

    Cha Woo-jin : Cette compagnie semble effrayante ?!

    Bang Shi-hyuk : Je pense qu'au contraire, ça ne l'est pas. Parce qu'il n'y a pas tellement de compagnie qui prend en compte l'auto-motivation des stagiaires. Ce n'est pas effrayant, nous évaluons simplement en se basant sur leurs capacités.

    Cha Woo-jin : Parlons plus de la compagnie. En quoi consiste l'organisation interne de Big Hit ?

    Bang Shi-hyuk : D'abord, nous avons l'équipe de gestion d'entreprise, l'équipe de gestion des artistes, l'équipe de développement des nouveaux artistes, A&R (Artistes et Répertoire), l'équipe de créativité visuelle et l'équipe de stratégie TF (Groupe de Travail). Au-dessus de tout ça, on a l'équipe des affaires internationales qui est dirigé par le vice-président et le chef du bureau japonais.

    Cha Woo-jin : Dis comme ça, les équipes que je vois comme importante sont celle du développement des nouveaux artistes, la gestion et A&R, mais parmi celles-ci, l'équipe de développement à un large rôle ?

    Bang Shi-hyuk : Le rôle de cette équipe se termine lorsque la gestion reprend les rênes pour les photos de l'album. Une fois que nous entrons dans le réel décompte des débuts, les membres sont complétement responsables de l'équipe de gestion. Les managers entrent au dortoir et remplacent l'équipe de développement des nouveaux artistes. Celle-ci a strictement le rôle de découvrir de nouveaux artistes et leur enseigner, mais, avant leur début, les équipes des relations publiques et des fans de l'équipe de gestion d'entreprise leur apprendra, en fonction des médias, les communications et comment correspondre avec les fans.

    Cha Woo-jin : Quel est l'intérêt de séparer les équipes A&R et de développement des nouveaux artistes ?

    Bang Shi-hyuk : Vous pouvez dire qu'ils sont complétement différents. A&R est pour "Artistes et Répertoire" et ils sont chargés de tout, des studios d'enregistrement à l'organisation des enregistrements et du calendrier lié aux albums. L'équipe de gestion est aussi une part du calendrier. Mis à part ça, leur tâche principale est d'avoir des chansons. Pour donner un exemple dans notre compagnie, A&R fait des offres aux auteur-compositeurs qui ont des couleurs musicales similaires comme 2AM, Lim Jung-hee et Lee Hyun.

    Vous pouvez penser au développement des nouveaux artistes comme étant exactement ça. Un endroit où nous créons des petits qui ont le talent et le droit de se tenir sur scène ? Alors c'est un endroit où vous pouvez développer des compétences de danse vraiment dures et aussi chanter en live. C'est le plus important et c'est aussi un endroit où l'on développe un caractère et des base. Une fois que vous devenez chanteur, vous pourrez prendre des décisions par vous-même.

    Je pense que c'est pourquoi après leurs débuts l'équipe de développement des nouveaux artistes ressent un sentiment de privation. Parce qu'après vos débuts, vous êtes critiqué. Même si vous essayez de toutes vos forces, c'est dur d'entendre que vous n'avez "que" bien fait. Parce que pour les petits qui font face au début, c'est impossible d'être parfait et sans défauts. Et si un nouvel artiste se débrouille sur scène, les gens de l'extérieur me diront de bonnes choses, mais l'équipe de développement n'a pas l'opportunité d'entendre ce genre de bons commentaires.

    Cha Woo-jin : C'est une équipe qui travaille vraiment dur dans les coulisses, n'est ce pas ?

    Bang Shi-hyuk : Oui, c'est ça.

    Cha Woo-jin : De ce que je sais, Rap Monster est venu à l'attention de Pdogg et vous lui avez fait une offre, alors dans ce cas, est-ce que Rap Monster fut dirigé vers l'équipe de développement ?

    Bang Shi-hyuk : Oui, je l'ai redirigé immédiatement. Pour être honnête, à ce moment-là, il n'y avait pas tellement de système. A présent, il y a environ une période de trois mois où l'on voit si les petits aiment vraiment la musique, s'ils ont des qualifications pour être un stagiaire. Pendant trois mois, on les laisse choisir quand s'entraîner, quand recevoir des leçons et sortir d'eux-mêmes. La compagnie ne touche à rien. Après une évaluation de dépistage et des bases. Si les petits aiment la musique, qu'ils ont une bonne attitude, que leur qualifications sont bonnes et si leur personnalité semble bonne alors, de là, on commence officiellement les leçons personnalisées. A ce point, je regarde aussi à la production et donne des directions sur ce qu'il faut enseigner, ce qu'il faut faire. Et, de là, c'est vraiment un entraînement et une attente infinis. 

    TF est formé une fois que nous sommes à un an du lancement officiel. Pour prendre le TF de Bangtan en exemple, les principaux membres de chaque division se rassemblent. Chaque semaine nous filmons les candidats et après une réunion, on restructurera les membres. On remplace les gens qui doivent l'être, cultivons ce qui doit l'être et y réfléchissons jusqu'à la fin. Et dans ce processus, ils créent leur propre couleur. Une fois qu'ils sont à trois mois de leur début, le directeur de la performance restera avec eux et les guidera. Trois mois après, ils s'enregistreront tous les jours, m'enverront ce qu'ils ont fait et ils se feront grondé comme ça tous les jours. C'est une répétition de "répare-ci", "change ça". Pour BTS, les trois mois avant leur début étaient vraiment du. Je leur ai continuellement donné des missions et les ai vérifié chaque jour.

    Cha Woo-jin : Pouvez-vous me parler du contenu de l'évaluation de base ?

    Bang Shi-hyuk : En général, la personne choisira sa chanson et sa chorégraphie. Le professeur leur enseignera juste ce qu'il faut. On fait une évaluation de base chaque mois.

    Cha Woo-jin : C'est presque une audition interne ?

    Bang Shi-hyuk : Oui, c'est ça. Cependant, quand Rap Monster est venu, nous n'avions pas d'évaluation.

    Cha Woo-jin : C'était il y a trois ans ?

    Bang Shi-hyuk : Oui, quand on a commencé le projet BTS, il y a trois ans, j'ai choisi celui dont ils devraient apprendre le rap et j'ai recruté les gens... J'ai décidé toutes ces choses, mais comme nous progressions, c'est devenu difficile pour les stagiaires. Et nous respectons l'autonomie, mais il y a eu des gamins que l'on a dû réguler pour qu'ils écoutent. Au milieu de tout ça, nous avons même appelé un psychologue comme chef d'équipe. Il a structuré le programme d'un point de vue personnel et nous avons pris ça comme arrière-plan, systématisé et créé le système d'évaluation de base qui pourra tout englober. Et, fondamentalement, j'ai dit à l'équipe de développement des nouveaux artistes que je ne voulais parler à quiconque n'aimait pas la musique.

    Cha Woo-jin : Ne pas aimer la musique et vouloir devenir chanteur...

    Bang Shi-hyuk : Je ne veux pas parler à quelqu'un qui veut vaguement devenir célèbre. Bien sûr, vouloir devenir un artiste n'est pas une mince affaire, parce que vous devez avoir du talent. Je ne veux pas travailler avec une personne dont le but est de devenir artiste et veut essayer d'utiliser les chansons comme moyen d'y arriver. C'est une question d'ordre. Parce que c'est différent si vous aimez les chansons et, dans le processus de chanter, vous devenez un artiste. Mais à l'opposé, "J'aime la musique mais être une célébrité n'est qu'un moyen d'en faire" est une chose que je n'aime pas non plus. Si c'est le cas vous pouvez juste créer de la musique hors scène. Je pense que vous devez aimer la scène autant que la musique.

    Cha Woo-jin : C'est le mot "artiste" qui est beaucoup utilisé récemment, n'est-ce pas ? C'est aussi un concept qui n'existait pas dans les années 90.

    Bang Shi-hyuk : Il n'existait pas. Je veux une personne qui aime la musique, qui s'auto-motive et a aussi beaucoup de talent. Une personne qui soit multifacette. Au moment où BTS est apparu, mes besoins et ceux du marché semblaient correspondre. A présent, les gens veulent plus que juste des capacités mais une sorte d'aura d'artiste venant des idoles. Les gamins auxquels vous n'avez pas à apprendre comment s'exprimer, ont juste besoin de sortir et de montrer ce qu'ils ont en eux. La compagnie a simplement le rôle de cultiver et guider cela.

     

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    Bang Shi-hyuk : Dès le départ, je voulais des gens qui savaient ce qu'ils voulaient faire et, en conséquence, on a trouvé des gens comme ça, alors je suis heureux. Mais on ne peut pas s'appuyer à 100% sur les membres. Ils contrôlent l'ambiance et la compagnie remplie toutes les parties manquantes. Ce qui est un peu différent avec BTS, c'est qu'ils ajustent leur emploi du temps après en avoir discuté avec la gestion. Ils ne font pas que bouger en accord avec ce qui est prévu. Comme ils créent leur propre musique, ils ont besoin de savoir comment gérer leur emploi du temps. S'ils ne peuvent pas faire ça, le prochain album ne sortira pas. Ce qu'ils veulent porter est aussi clair. Je pense que la majorité du concept de BTS vient de la philosophie des membres.

    Cha Woo-jin : Donc, avec BTS comme point de départ, je peux voir dans quel genre de direction vous vous diriger, quelle sorte d'entreprise de divertissement Big Hit essaie d'être.

    Bang Shi-hyuk : Je pense que voir les choses justes est exactement ça, juste. J'ai aussi décidé de mon identité, quel genre de voie je devrais prendre en tant que directeur d'entreprise de divertissement en créant BTS. Je pense que c'était une opportunité de clarifier définitivement de vague pensées que j'avais comme : "Je devrais prendre cette direction". Dès maintenant, je produirais ça et ce genre d'individu dans ce domaine et ce type de chemin. L'international doit être appliqué de cette manière... c'est devenu très clair pour ces choses-là.

    Cha Woo-jin : Pour être honnête, quand GLAM est sorti, la réaction fut "Un groupe d'idole de Big Hit ?". C'était quelque chose comme ça. Pour donner un exemple, c'était comme une compagnie qui fait de l'eau sautant dans les affaires du coca. Quels genres de décisions vous sont venus du fait d'avoir moins d'expérience dans l'entreprise ?

    Bang Shi-hyuk : C'est un problème que vous pouvez saisir en regardant les tendances de l'industrie musicale, plutôt que les couleurs de l'entreprise. Je pensais qu'il n'y avait plus moyen de créer une compagnie qui est une signification, des entreprises, de juste chanteurs plutôt que d'idoles. Si vous travaillez avec une équipe qui n'est pas d'idole, c'est mieux de partager avec votre manager. Vous écrivez une bonne chanson et la produisait, votre manager la promeut et vous partagez les profit 50/50. Mais plutôt que ce genre de système, je voulais une compagnie qui avait du sens en temps qu'entreprise, et dans cette entreprise je voulais proposer un type de modèle. Dans la manière de SM Entertainment aujourd'hui, je pense que SM est un modèle pour une compagnie qui grandit continuellement à travers les hauts et les bas de l'industrie musicale. On a commencé à produire des idoles avec l'idée que nous devrions proposer cette sorte de modèle à l'esprit, mais il s'avère que ce n'est pas une tâche facile. Au début, je pensais que si la chanson était bonne tout marcherait, mais ce n'était pas tout.

    Le marché des idoles ne bougent pas sur mes seules compétences ou simplement une bonne chanson, mais dépend de comment vous visez votre audience cible. Alors on s'est concentré notre "développement des nouveaux artistes" dans les idoles et nous avons beaucoup étudié. Tout le monde dans la compagnie s'est rassemblé pour discuter. Mais le savoir-faire n'est pas formé par l'étude. En apprenant que l'on ne pouvez simplement pas se baser sur l'intuition d'un producteur, on a eu beaucoup d'échecs.

    Cha Woo-jin : Vous méditez sur la direction de Big Hit et la vision structurelle ou dans le contexte d'une entreprise, mais vous devez avoir un jugement individuel concernant la commercialisation ou la viabilité commerciale, n'est-ce pas ? Surtout avec GLAM et VOCALOID SeeU débutant ensemble et avec le début d'un groupe d'idoles hip-hop comme BTS.

    Bang Shi-hyuk ; Je pense que c'est la vertu non pas d'un directeur mais de n'importe lequel. Ce n'est pas un jugement que vous pouvez faire en analysant simplement le marché. Ce genre de décision est la première, est quelque chose que j'aimerai prendre. Je pense que ce serait pareil pour Samsung ou Apple. Je pense que ce que j'aime ou pas est ce qui est le plus important. En second, vient l'intuition. Avec les grandes décisions, je me fie à ce que j'aime, je n'aime pas et mon intuition et je prends la pleine responsabilité. De là, il n'y a aucunes opinions divergentes au niveau de l'organisation, de ce que j'en sais. Le fait que les idées sont le rôle d'une personne, dans le passé cela se reflétait dans les chansons, mais aujourd'hui, c'est différent.

    En revanche, je ne connais pas grand chose aux contenus pour les fans. Je ne peux pas dire ce qui est mieux entre A et B, mais la gestion des fans le sait exactement. "Lequel entre A et B ?" Si je dis ça, ils disent "C'est A". Si je demande pourquoi, ils disent "Je ne sais pas, c'est juste que j'aime A". Et si on le sort, tout le monde aime A !

    Cha Woo-jin : Ce pourrait être parce que vous avez choisi les bonnes personnes.

    Bang Shi-hyuk : C'est ce qu'ils disent. (rire). Si je reviens au point principal, mon inclination est de faire quelque chose de différent et c'est pourquoi je peux dire que Big Hit existe. Nous pourrions prendre quelqu'un dont la majorité pense qu'il est beau, avec une chanson que la majorité aime et ajouté une chorégraphie que la majorité apprécie, mais ne pas le faire est, je pense, l'avantage d'une compagnie dont le propriétaire est le producteur. Cela ne concerne pas ce qui est bien ou mal, mais une inclinaison se formera pour chaque compagnie basée sur les caractéristiques spéciales du propriétaire.

     

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    Bang Shi-hyuk : Je pense que les idoles sont plus proches du secteur tertiaire. Il y a une audience cible claire et il y a des préférences que cette audience cible veut. Quand cela est satisfaisant, la consommation arrive. N'importe quel chanteur fera un montant de base de fan service, mais pour les idoles c'est bien plus important.

    J'ai trouvé beaucoup d'insatisfaction avec le comportement qui consiste à faire travailler des chanteurs classiques et des idoles dans le même endroit. J'ai discuté avec eux. Ce n'est pas une question de qui a le plus de valeur ou duquel est supérieur. C'est juste des services différents. Il n'y a pas de raison de vouloir la même chose de Justin Bieber que de Lil Wayne. Je pense que de manière générale, les idoles ont un commencement complétement différent que celui des chanteurs classiques, alors il n'y a rien à discuter en les plaçant dans la même ligne de travail. La seule chose qui est similaire c'est que les deux chantent et vont sur scène.

    Cha Woo-jin : Dans tous les cas, est-ce que chanter n'est pas le noyau des deux côtés ? De la perspective où la chanson doit être bonne pour la réussite, que pensez-vous de la tendance vers la musique idole s'important à l'étranger ? Personnellement, ce que je trouve mémorable concernant l'album solo Jo Kwon c'est qu'il n'a pas seulement était acheté et importé, mais vous pouviez presque appelé cela une collaboration.

    Bang Shi-hyuk : Dans le cas des idoles, la chanson et la performance sont ensembles pour faire une "piste". Les tendances en danses musicales basiquement commencent aux Etats-Unis et c'est dur de créer une scène excellente avec juste une piste qui a une forte identité coréenne. Le rythme lui-même ne peut pas être formé de cette manière. De mon point de vue personnel, la musique des auteur-compositeurs étrangers a une composition plus simple pour les représentations que celle des auteur-compositeurs coréens. Mais je ne pense pas que collaborer avec des artistes étrangers feront progresser immédiatement à grande échelle. Je pense que c'est seulement avec une minorité de groupe qui ont la volonté de s'industrialiser à un niveau international. 

    Choi Min-woo : Alors de cette perspective, pensez-vous que la tendance pour la musique de SM ou YG devenant plus complexe est une solution aux performances scéniques ?

    Bang Shi-hyuk : Bien sûr. Même quand vous écrivez du rap, vous ne pouvez vous empêcher de penser à la danse. De nos jours, vous créez une chorégraphie basée pas seulement sur le rythme, mais sur le rap. Il doit y avoir un élément dans le rap qui puisse pousser quelqu'un à danser. Puisque je comprends ce point mieux que les membres de BTS, j'ai tendance à donner beaucoup de conseils quand ils travaillent sur leur rap. Comme vous dites, la raison pour laquelle la musique se complique est 100% à cause de la scène. Je pense qu'il y a définitivement une intention d'ajouter des éléments dans la chanson.

    Cha Woo-jin : En fait, vous pouvez dire que les performances scéniques sont une des qualités inhérentes et centrale de la K-Pop. Alors vous pensez que la forme de musique est changée en se basant sur la performance scénique ?

    Bang Shi-hyuk : Bien sûr. Mais je pense que ce serait dur pour toute l'industrie de la pop coréenne de changer vers cette forme, si vous postulez que de 100 petites compagnies il y a 100 produits différents. Au moment où une grande compagnie s'intègre avec un produit, le marché est assaini. Même s'ils avaient seulement un produit, le volume des ventes est débordant. Si vous regardez à même l'industrie musicale coréenne, il n'y a pas un large pourcentage de pistes avec une composition compliquée et s'il y en a, ces pistes sont appelées K-Pop étrangère. C'est l'effet provoqué par les compagnies qui font de la musique d'un point de vue des affaires.

     

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    Bang Shi-hyuk : Non, mais j'ai envoyé mes employés. Je ne sais pas vraiment pourquoi certains ont besoin d'aller dans des endroits comme ça. Ce n'est pas comme si c'était pour des collaborations et dire que c'est pour lire les tendances cela ne fait pas sens. Je suis sceptique concernant cela.

    Cha Woo-jin : Au milieu de la division de l'industrie musicale, quelle est la profitabilité dans le marché que BTS vise de manière réaliste ?

    Bang Shi-hyuk : Le marché de la musique numérique n'est plus un modèle de profit. Je pense que la tendance a été d'abandonner ces pistes mondialement. Le streaming ne peut pas remplacer les albums. Je pense que vous devez faire du profit par les concerts, les produits dérivés et les appuis. Mais les artistes coréens doivent encore vendre de la musique et c'est vu comme avoir une vraie valeur. Honnêtement, dans le passé, dans le 18e-19ème siècles, qui vend la musique ? Même jusqu'au début du 20ème siècle, les partitions de musique et concerts se vendaient, pas la musique. Dès le départ, quand je pensais que BTS serait un groupe d'idoles, je ne m'attendais pas tellement à la rentabilité du streaming. Je pensais simplement qu'il y avait des idoles comme "Big Bang" ou "Wonder Girls" qui réussissent dans la vente de chansons numériques, alors j'ai pensé, peut-être que nous aussi ? C'est tout. Je n'ai jamais pensé faire de l'argent par les chansons numériques, plutôt par les concerts qui sont le plus important. Si vous visez le marché des concerts, vous devrez éventuellement aller en Chine. Le Japon est déjà fondamentale. Avant que cela ne devienne national, le Japon était en expansion et la Chine n'était qu'une option, mais maintenant que c'est national, l'inverse s'est produit. Vous pouvez dire que cela doit se poursuivre ainsi.

    En second, il y a les appuis. YG nous le montre bien. Si les concerts vont bien, les appuis sont possibles. Le parrainage continuera de suivre, les publicités et les concerts vont de paires. Et finalement, il y a les produits dérivés, cela est probablement le modèle de profit. Le fandom est la base, mais de là on a besoin de s'étendre graduellement.

    Cha Woo-jin : Je suis d'accord avec vous globalement. Ce que vous citez est déjà la direction vers laquelle se dirigent les labels d'enregistrement majeurs des Etats-Unis.

    Bang Shi-hyuk : Bien sûr, le fait que Live Nation soit apparu comme le favori de l'industrie d'enregistrement peut être vu comme une conséquence que la vente d'albums n'a pas de futur. Avec l'idée qu'ils sont eux-mêmes le noyau de l'industrie musicale, Jay-Z aura un contrat avec eux et même en Corée, ils auront des contrats. Ces compagnies de distribution directes sont centrées sur les concerts tout en disant qu'il n'y a pas de secret même s'ils vendent des albums.

    Cha Woo-jin : Alors il semble, qu'au moins dans le cas de Big Hit, vous voulez vous présenter d'une grande manière au marché, alors dites nous en plus concernant l'entrée dans l'expansion en Chine.

    Bang Shi-hyuk : La raison pour laquelle la Chine est vraiment importante est que c'est le seul marché qui est possible actuellement. De ce que je peux voir, nous n'aurons même pas assez de billets d'avion pour le Brésil. En fait, le Japon a diminué. C'est pourquoi quand je vois SM, je pense : "Bien sûr, c'est SM !" et je les applaudis. Si EXO continue comme ils le font maintenant, ils pourront faire un marché comme TVXQ et BoA. De mon point de vue, la Chine a rarement été un marché principal tel qu'elle est maintenant [pour la K-pop]. Vous ne pouvez pas appeler cela un marché si les quelques célébrités filment des dramas ou tournent quelques publicités.

    Cha Woo-jin : Alors, quelle est la conviction derrière BTS ou les motifs pour lesquels vous pouvez pousser ce groupe plus loin dans tous les cas.

    Bang Shi-hyuk : Il y a deux choses. L'une des raisons pour lesquelles je peux pousser BTS plus loin, avec confiance, est que tous les membres sont des stagiaires qui ont commencé BTS, appelés les sangs purs de Big Hit. Pour être honnête un cas comme cela n'a pas de précédent. Globalement, il y a de nombreux cas ou un ou deux stagiaires seront entraînés ailleurs et rejoindront le groupe plus tard. Dans tous les cas, à cause de cette raison, BTS a bien compris les intentions des producteurs sans trop de préjudices. Et aussi, ils ont une vraie passion pour la musique. La plupart des membres ont commencé la musique et la danse dans la préadolescence et malgré leur jeune âge, ont lutté dans d'autres domaines pour faire fructifier leur rêve et en venir à avoir des connections avec Big Hit. Cette passion, elle existe vraiment. Vous pouvez dire que c'est la force dirigeante derrière la raison pour laquelle je peux leur faire confiance et avancer.

     

    [1] http://www.yes24.com/24/goods/25095744
    [2] https://www.youtube.com/watch?v=Jx8D_jsNzUY

    [source]
    http://www.weiv.co.kr/archives/6408

     

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