La 66e édition de Kohaku Uta Gassen de la NHK échoue avec les plus faibles audiences de l'histoire de l'émission

Le 31 décembre, la NHK a diffusé son émission musicale annuelle de fin d'année, Kohaku Uta Gassen. L'émission a obtenu une audience moyenne de 37 %, soit la plus basse de ses 65 ans d'histoire. En comparaison, l'émission de 2013 avait une audience moyenne de 40,7 %, tandis que l'émission de 2014 avait une audience moyenne de 38,65 %. À son apogée en 1963, l'émission avait une audience moyenne de 84,1 %. Toutes les audiences rapportées ont été mesurées par la société d'étude d'audience télévisuelle Video Research et représentent la région de Kanto.

Autrefois appréciée par toutes les générations, l'émission de cette année « n'a pas réussi à attirer les gens qui n'ont jamais regardé Kohaku », a déclaré l'analyste de l'industrie musicale Takashi Usui. Il a poursuivi en disant que les audiences ne comptaient pas les personnes qui ont regardé l'émission sur des smartphones, ce qui signifie que Kohaku Uta Gassen a le potentiel de faire son retour. « Les jeunes pensaient que Kohaku n’était pas cool. Cette image est en train de disparaître et l’émission peut accroître sa popularité en faisant preuve de plus d’ingéniosité dans la production et en ordonnant plus judicieusement les chanteurs », a-t-il déclaré. « Les artistes populaires auprès des jeunes sont apparus au début de l’émission, et la finale n’était composée que d’options sûres basées sur des chansons à succès passées. Il n’y avait aucune surprise, ce qui devrait être une caractéristique d’un programme en direct. »

Kohaku Uta Gassen est divisé en deux parties depuis 1989. L’audience de la deuxième partie, qui comprend la finale, est considérée comme le principal baromètre de popularité de l’émission. Cette année, cette partie de l’émission a recueilli une audience de 39,2 %, contre 44,5 % en 2013 et 42,2 % en 2014. L’audience de la première partie de l’émission a été de 34,8 %. L'audience de la première partie de l'émission en 2013 était de 36,9% et est tombée à 35,1% en 2014.